Philomen [validée]

par **Philomen** Mer 2 Jan - 22:24

Nom : McKenzie

Prénom : Jude

Surnom : Philomen

Âge : 183 ans

Sexe : Féminin

Rôle : Principalement voleuse, mais si on la paye pour cela, elle espionnera ou tuera facilement. Elle pratique bien évidement uniquement dans le niveau 0.

Tendances : Hétérosexuelles

Famille : Un père humain, insouscient, qu'elle n'a jamais connu, et une mère hybride, qui ne l'a pas élevé et que Philomen éspère pouvoir un jour retrouver.

Caractère : Philomen est avant tout provocante. Elle n'aime pas faire ce qu'on lui dicte et aime défier les autorités supérieures, qu'elles soient démoniaques, angéliques ou humaines. Elle est son propre-chef, et reste consciente des dangers que cela implique. Manipulatrice, elle joue de son pouvoir pour subvenir à ses besoins. Ce qu'elle préfère ? Voler dans les soirées mondaines, ou tuer quelqu'un dans ces mêmes soirées, s'amusant de ce que cela implique. Elle vit au jour le jour, ne pensant qu'à l'instant présent. Sans être totalement téméraire, elle aime se mettre en danger, et s'amuser à semer ou perturber l'un de ses ennemis, et Dieu seul sait qu'il y en a.
Très à l'aise en societé, elle est une femme égocentrique. Elle ne parlera pas de ce qui ne la concerne pas plus ou moins directement. Sa vie vaut plus que les autres, c'est normal, non ? De nature plutôt orgueilleuse, Philomen n'est cependant pas membre de ce cercle qui consiste à ne cotoyer que les plus grandes personnes. Elle se sait supérieure, et pense qu'étant au sommet de la pyramide, elle est forcée à rencontrer et apprécier tout le monde. Apprécier, c'est un grand mot. La jeune hybride n'est pas une femme de confiance. Si après une superbe soirée, elle vous donne son numéro en éspérant avoir de vos nouvelles, vous vous trouverez déçu de voir que le numéro n'existe pas. Elle aime s'amuser, mais ne s'imagine pas construire des relations sérieuses avec quiconque.
Capricieuse, elle agit sur coup de tête. Elle déteste être contrariée et tourmentera de par son pouvoir quiconque l'ennuie.
Philomen aime se faire remarquer, certes, mais elle peut se montrer extremement discrete lorsqu'il s'agit de gagner de l'argent. Cupide, oui, car l'argent est et restera sa principale priorité. Les autres plaisirs de la vie existent, et Philomen aime en profiter, mais rien n'a plus d'importance à ses yeux qu'une simple pièce.

Apparence : Philomen est loin d'être moche, et elle en est consciente. Approchant le mète quatre-vingt, son profil est fin et élancé. Sa peau blanche et délicate contraste avec ses longs cheveux d'un noir corbeau, qui ondulent. La jeune hybride change souvent de coiffure, aimant le changement. Le plus souvent, elle opte pour des mêches albatres qu'elle accorde à des robes noires ou blanches.
Son visage semble fragile, de par ses traits finement tracés. Philomen tire son teint très clair à son avantage. Ses yeux, eux aussi, contrastent avec ce teint, donnant un charme mystifiant à la jeune hybride. En effet, ils sont d'un marron des plus foncés.
Accroc du maquillage, Philomen aime vraiment marquer les gens de par son physique, étant attiré par la vision qu'ont les gens sur le monde et sur elle-même. Ainsi, le revolver du fond de son sac est recouvert par un tas de produit en tout genre, du rouge à levres au mascara.
Elegante et raffinée, elle ne s'habille pas n'importe où. Seules les robes uniques ou les ensembles de grandes marques méritent d'être portés par Philomen, c'est du moins son avis. Cependant, elle ne porte que peu de bijoux, à part peut être de magnifiques montres ou un collier, mais cela reste exceptionnel.
Malgré cela, l'aile qu'elle porte en son dos lui oblige à porter en présence d'humains de grands manteaux ou d'épais pleds par dessus ses robes. Cela lui donne quelque chose de raffiné, car personne n'irait se mettre en tête qu'elle puisse avoir pour mère une hybride.

Signe(s) particulier(s) : Elle ne connait que théoriquement les origines et coutumes des anges, démons et hybrides, et n'en a que rarement vu.

Arme(s) / Pouvoir :
Pouvoirs : Philomen maitrise plutôt bien son don. Elle peut modifier la vision de quelqu'un. Ainsi, elle peut modifier son apparence ainsi que tout ce qui entoure quelqu'un, qui ne verra qu'un enchainement de création d'illusions. Quand la personne visée quitte l'environnement modifié, il peut devenir nauséeux et avoir quelques troubles de la vision pendant l'heure suivant la modification.
Les non-humains sont plus résistants et peuvent réussir à briser l'illusion s'ils sont puissants (archanges, etc). Un simple Trône ou Oni a plus de mal à retrouver une vue normale, mais une forte concentration peut également vaincre le maléfice. Les non-humains ne subissent aucun effet secondaire une fois le charme rompu.
Philomen l'ignore, mais il existe un unique remede face à cela : Se regarder dans un miroir, même s'il n'est qu'une illusion. Cela vous fait immédiatement retrouver une vue normale.
Armes : Philomen sait se servir des armes de tir connues, et possède d'ailleurs un revolver dont elle ignore le nom, petit et noir, qu'elle a volé et qu'elle garde dans le fond de son sac.

par **Philomen** Sam 5 Jan - 19:42

Passé :

Il y a des gens prêt à tout pour avoir un enfant. Les parents adoptifs de la jeune Jude était comme cela. Mr et Mrs McKenzie, de braves gens, lui médecin, elle avocat. Leur compte commun était bien rempli, et céder une forte somme à cette étrange femme en échange du bambin ne fut pas un problême. Un peu de corruption au près d'un employé de mairie, et Jude figura comme enfant biologique des McKenzie. Acheter un enfant fut de loin le seul pêché des deux parents, d'honnêtes gens qui ne voulaient pas attendre de longues années pour adopter, et qui se retrouvaient dans l'impossibilité naturelle de procréer.
Bon, le bambin devait avoir quelques jours, il suffisait d'inventer un baratin sur l'étrangeté de la grossesse de Celia McKenzie et toute cette magouille serait oubliée.
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Quelque chose n'allait pas. Jude, elle ne grandit pas. Elle avait deux ans, mais paraissait plus jeune ... Comme si son vieillissement était ralenti. Les six spécialistes consultés n'arrivaient à trouver de solutions ... Une famille comme les McKenzie ne peut se permettre de garder un enfant "différent". S'en débarasser ... Tant pis pour l'argent perdu, ca ne vallaitt pas la réputation de la famille. Bien, prochaines vacances dans un pays pauvre, les McKenzie abandonneraient Jude, plan facile à réaliser. Cela pouvait paraitre abérant quand on connaissait les deux McKenzie, des gens ravissants.
¤
Un bidonville. Philomen avait été lachement abandonnée dans un bidonville. Le sol sableux était humide, des amassements de taule semblaient faire office d'habitation, et une odeur pestidentielle se dégager de la rivière alimentant en eau la population. Où était ce bambin ?
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Il y a désormais 29 ans que le bambin a été déposé. La jeune enfant avait 31 ans, mais beaucoup la craignent. Elle ne grandit pas normalement, tout le monde se tuait à le dire Mais qui aurait prit le temps de croire des analphabetes sans moyens d'un bidonville insalubre et dangereux ? On lui attribua le surnom de Philomen, car c'était ce même nom que portait la femme qui avait vécu le plus longtemps dans ce bidonville. Après une trentaine d'années passées ici, Philomen avait l'apparence d'un enfant de ... 4 ans. Un magnifique enfant, certes, mais un enfant étrange. La beauté de Philomen était frappante, malgré ses vêtements déchirés et la saleté de son visage, on voyait là une beauté mystifiante.
Les mères de ce bidonville, cependant, avait pitié de cette jeune fille qui errait toujours seule dans le bidonville pourtant mal fréquenté, et souvent elle l'invitait l'espace d'une journée pour la nourrir, voire la laver chez les plus riches.
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69 ans, voila l'âge de Philomen. Pour elle, sa croissance n'a rien d'anormal, c'est plutôt celles des humains qui est relativement courte. Humain, oui, elle les nomme comme cela, car la jeune fille est persuadée d'être différente. Aussi grande que les mioches de 10 ans, elle est cependant beaucoup plus intelligente. Elle fait partie des seules à savoir lire, car des seules à avoir profité de l'aide culturelle apportée par certaines associations. Elle a vu beaucoup de gens mourir, mais cela ne l'inquiète pas ... Les humains sont condamnés à périr, mais elle, elle sourit à la vie eternelle.
Ce jour là, il faisait froid et le soleil était caché par d'énormes nuages, laissant la rue sombre. Philomen se promenait seule, portant sur son dos un lourd blouson offert par une mère du quartier qui s'inquiétait de sa santé en ces temps froids. Deux hommes, fins mais inquiétants, chacun portant un couteau, se retournerent au passage de Philomen.
Après un regard complice, ils hurlèrent " Finissons-en avec l'invincible " et se ruèrent sur Philomen. Un violent coup de pied dans l'arrière de la jambe de Philomen fut donné par le plus grand des deux. La fillette tomba sur le sol dans un bruit sourd. Le second lui porta un coup sourd porté dans les entrailles. La jeune fille cracha du sang au moment où le choc eut lieu. Désormais, elle leva les yeux sur ses agresseurs, tout deux serrant fermement leur couteau...

" Aidez-moi ... Que je disparaisse .. " murmura Philomen, les larmes coulant de ses yeux, le sang séchant autour de ses lèvres.

Elle ne comprit pas la suite. Les deux bandits semblèrent la chercher, comme si elle avait rééllement disparu. Inquiété, ils partirent chacun d'un coté à toutes jambes. Le plus grand se heurta contre le corps allongé et immobile de Philomen, et son couteau se planta dans son rein droit. Il hurlait de douleur, agonisait. Philomen se leva, tremblante, et s'enfuit à son tour.Il lui sembla que l'homme la vut partir, alors que quelques secondes auparavant, elle semblait invisible. Qu'était-ce ? Jamais Philomen ne saurait que c'est en regardant la lame plantée dans son rein que le bandit vit son reflet et brisa le charme ...
¤
Depuis cet évenement, Philomen s'éloigna encore un peu plus des humains, se réfugiant dans des endroits difficiles d'accés pour des genns dépassant le mètre trente. Oui, Philomen était grande. Elle se nourissait en dérobant les vivres destinés à l'hopital insalubre du quartier.

" Affronte ton destin, petite ... "

La fillette sursauta, manquant même de tomber. Derrière elle, un homme des plus effrayants. Lui aussi portait des vêtements déchirés, mais pas ceux que l'on trouve dans ce bidonville, non, les vêtements que portent les gens persécutés et chassés, voila ce qu'il avait. Son visage livide était recouvert par des cheveux blancs, longs et sales. Encore plus effrayant, une unique aile noire, parsemée de plumes, était rattachée à son épaule gauche. Il était comme elle ... Oui, comme elle. Ce fut d'ailleurs lors de cette rencontre que Philomen remarqua qu'une aile grisatre s'était raccrochée sur la droite de son dos. Elle n'hésita pas à suivre cet homme, elle savait de quoi elle était capable, devenir invisible ... Et, malgré son étrangeté, cet homme était l'espoir, l'espoir de Philomen. Elle méritait mieux qu'un quartier comme celui qui l'abritait depuis trop longtemps.
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Pendant les nombreuses heures de voiture, d'avion ou de train, pas un mot ne fut prononcé, si ce n'est l'homme qui annonça qu'à cause de son jeune âge, elle ne pouvait faire disparaitre ou réapparaitre son aile à volonté, et il lui mit sur le dos un énorme manteau qui cacha l'aile avant de faire disparaitre la sienne. Où allaient-ils ? Ce ne fut que quand un taxi s'arrêta pour les prendre à la sortie de la gare que la voix de l'inconnu retentit, annonçant : Métropolis.
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L'homme avait emmené Philomen chez lui, lui montrant une petite pièce d'une dizaine de mètres carrés. Elle était trop peu meublée : Un lit terne, une armoire vieillote et un bureau de fer froid ... Toujours mieux que la rue. L'appartement de l'inconnu n'était pas grand et situé dans un quartier perdu dans les entrailles de la ville. Elle passa sa soirée dans cette chambre, se posant une multitude de questions. A son jeune âge, il était difficile de tout comprendre. Qu'était-ce que cette aile ? Tout changeait ... La seule ponctuation de cette soirée fut l'apport d'une soupe tiède accompagnée de croutons secs par l'inconnu qui ne resta que quelques secondes dans la chambre.
¤
Trois jours qu'elle était là. Pas un mot ne fut prononcé par l'homme. Cependant, il ne maltraitait pas Philomen et lui offrait de quoi survivre. Elle, comme pour le remercier, nettoyer la maison. C'était un homme qui avait vécu seul trop longtemps, et la poussière submergeait le peu de meubles de l'habitation.
¤
Une semaine et toujours pas un mot. Cependant, Philomen est tombée sur un dossier manuscrit, vraisemblablement écrit par l'inconnu. Elle l'a subtilisé pour le lire, mais ne le comprit pas, trop compliqué. Il parlait d'hybrides, d'anges et de démons ... L'insouscience de la fillette l'emporta sur son envie d'en savoir plus. Cependant, elle réussit à déchiffrer un nom, "Ted", qui faisait office de signature ... Peut-être est-ce son nom ?
¤
L'inconnu a découvert qu'on lui avait subtilisé son dossier. Lorsqu'il a compris qu'il s'agissait de Philomen, il s'est enervé. La fillette crut qu'il allait la tuer. Il ne la frappa pas et ne l'insulta pas, mais frappa dans les murs, fit tomber la table et un étrange phénomene s'en suivit. L'inocnnu se dédoubla une fois, puis une autre. Face à Philomen, quatre images d'un même homme, comme de parfaites illusions.
¤
La sentance tomba rapidement. La fillette fut enfermée à double tour dans sa chambre, et ce n'est que lorsque la punition fut levée qu'elle s'aperçut qu'elle y était restée 2 semaines. Cependant, l'inconnu lui adressa un bonjour audible, et lui demanda de venir s'asseoir à ses cotés. S'excusant en premier lieu, il tenta de lui expliquer simplement ce qu'elle était ... Une hybride. Il fit une comparaison pour l'aider à comprendre, expliquant que le monde est rempli de poissons, mais tous ne sont pas les mêmes. Tout ce qu'elle en retint, c'est qu'elle était une hybride, que ces gens là avaient parfois un pouvoir et que des Anges et des Démons existaient eux aussi. L'inconnu lui avait aussi dit de ne jamais se frotter à eux, expliquant que le fait que les hybrides soient un mélange de race ne plaisait guère, et qu'ils étaient chassés. Tout s'expliquait. L'aile qu'elle portait en son dos était en fait un héritage de valeur.

par **Philomen** Sam 5 Jan - 19:42

Trois ans passèrent. Trois ans pendant lesquelles Philomen ne sortit pas, resta là, enfermée, à nettoyer le jour et écouter les récits de l'inconnu en soirée. Jamais il ne lui dévoila son nom. Elle ne savait pas ce qu'il faisait la journée, mais elle s'en fichait. Elle était passionnée par ce qu'il lui disait. Les hybrides étaient les sauveurs des nouveaux temps, ils mettraient fin au conflit en réunissant les trois mondes et en les gouvernant. Elle n'en était pas consciente, mais l'inconnu lui apprenait à entretenir une haine vive envers tout ceux n'étant pas des hybrides dignes de confiance, étant donné que certains pouvaient être trop solitaires pour qu'on ait confiance en eux. C'était ce genre d'hybride que deviendrait Philomen, mais personne ne le savait.
Et de plus, il lui promit même qu'il pourrait l'amener en ville. En effet, l'aile de Philomen avait étrangement disparu, mais rien d'inquiétant selon l'inconnu. En rentrant dans sa chambre , elle découvrit au sol une carte étrange sur laquelle elle retrouvit le nom de Ted. Aucune hésitation, il se nommait ainsi. Après, accepterait-il qu'elle l'appelle comme cela ? Le mieux restait d'éviter de lui donner un quelconque nom.
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C'est donc quand la jeune fille eut 72 ans que Ted se décida à lui montrer le dehors. Métropolis était une ville jolie, mais Philomen la trouvait magnifique. Elle qui avait grandi dans un bidonville voyait partout le luxe, la grandeur. C'est lors de cette première sortie que cette envie d'être riche et importante dans cette ville apparut. Les sorties, cependant, n'avaient pas pour objectif de visiter le centre ville, non. La plupart du temps, Ted expliquait à Philomen comment survivre, et à ne pas s'exhiber trop fréquement dans un même lieu, au risque de s'attirer les foudres d'une des puissances inconnues des humains. Etait-ce ça la vie à laquelle elle était promise ? Fuir, se cacher ? Non, elle ne serait pas de celle là ... Elle ne supportait pas que les gens comme elle puissent être dénigrés, et détestait être obligée de porter des vêtements denses pour cacher cette aile ...
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La vie avec Ted n'avait plus rien de passionnant. 18 ans que Philomen sortait fréquement avec lui, cotoyant parfois d'autres hybrides. Elle avait 90 ans ! Ce n'était plus une enfant ! Elle voulait sortir seule, être plus indépendante ! Seulement, elle était enfermée dans l'appartement en journée et lorsque Ted était là, elle n'avait pas le droit de franchir la porte, sous la peine de lourdes sanctions ... A moins que ... Pouvait-elle prendre ce risque alors que quiconque réussirait à découvrir qu'une aile était plantée dans son dos la dénoncerait ?
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Elle avait réussi, il n'avait rien vu. Enfin, lorsqu'elle était sortie de sa chambre, il lui avait demandé ce qu'elle faisait là. Un souvenir d'enfance, une envie de rééssayer, et le tour était joué. Il ne s'attendait surement pas à être dupé aussi facilement. Lui, il avait vu ce que Philomen voulait qu'il voit : La jeune fille rentrait dans sa chambre. Lui qui maitrise des illusions parfaites de lui-même n'a pas pensé que sa protegée avait un don similaire, dommage.
Le dehors lui appartenait donc. Reviendrait-elle chez Ted ? Ce n'était pas sa priorité. Pour le moment, elle allait, elle aussi, profitait de la richesse de cette ville. Courant à toutes jambes dans les rues de son quartier, pour échapper à une eventuelle reprise de conscience de son protecteur, Philomen ne s'arrêta qu'arrivée à l'entrée du centre ville.
¤
Cela faisait six jours qu'elle vivait dehors. Après avoir réussi à ramasser une grosse somme d'argent en faisait croire à un homme qu'elle avait vu retirer des billets qu'il était cerné par six voleurs armés de pisolet, elle n'eut guère de problême à lui faire lacher son porte-feuille et à partir précipitement. Cependant, déja elle trouvait quelques problèmes à la maitrise de ce pouvoir. Il lui était fatiguant de l'utliser fréquement, elle n'arrivait pas à créer de visages autres que ceux qu'elle connaissait bien, et était obligée de masquer les personnes des visions qu'elle infligeait. Ainsi donc, elle n'utilisa que 3 fois son pouvoir pendant ces six jours, et se vexa de n'avoir une plus grande maitrise. Elle s'était servie de son argent pour se vêtir dignement et élégament, et pour se nourrir. Se nourrir comme quelqu'un ne connaissait pas les plaisirs de la ville. Croissants, chocolats, bonbons, tant de saveurs qui lui étaient inconnues. Le seul inconvénient devenait cette aile qu'elle chérissait. Difficile de la cacher constemment, et la vue de ces petite robes sublimes déchirait le coeur d'une Philomen condamnée à s'adapter.
¤
Neuf jours de cette vie magnifique pour Philomen. Seulement, ce jour-ci, tout dérapa. Savourant une glace et voulant rejoindre un magazin en prennant une ruelle sombre mais courte, la jeune fille marchait dignement, comme si elle avait toujours eu de quoi profiter de tout les délices de cette ville. Un homme sortit d'une impasse, il était vêtu de noir et fixa avec acharnement Philomen qui s'inquiéta ... Que lui voulait-il ? Il fit un geste brusque pour oter ses lunettes de soleil noires, et Philomen intervint, se sentant opressée. Elle essaya la chose la plus simple à faire, s'ôter de la vision de l'homme. Cela sembla marcher, mais peu de temps. L'homme avait remis ses lunettes et courait déja après Philomen, mais il était beaucoup plus rapide. Trop rapide pour un humain d'ailleurs. C'était donc .... un démon ! D'un geste précipité, il fit jaillir de sa main une boule de feu qui passa quelques centimètres au dessus de l'épaule de la jeune fille qui était ralentie par ses nombreux sacs de vêtements neufs. Elle chuta juste avant d'arriver dans le coeur du centre ville, et ne put qu'assister à sa propre mort. Inexorablement, elle le regarda s'avancer, une nouvelle sphère de flamme lévitant au tour de sa main.
¤
Philomen était allongée dans une pièce qu'elle connaissait trop bien. Sa petite chambre qui n'avait pas changé en 21 ans. Ted était là, et son regard laissait présager qu'il ne serait pas judicieux de parler. Il prit la parole de son plein gré, après plusieurs minutes passées à fixer sa protégée. Il lui expliqua qu'elle avait eu une chance inouie. Il était arrivé au moment où le démon avait projeté d'éliminer Philomen et lui avait tiré une balle qui avait atteint son épaule, ne le tuant pas. Il dut affronter le démon, et réussit à le semer grâce à ses doubles, emmenant avec lui sa protegée tandis que de simples illusions troublaient le démon.
¤
Il lui avait dit que c'était pour son bien. La porte était à nouveau verrouillé, et pour une durée indeterminée. Oui, elle avait peut-être forcée, d'accord. Mais après tout, elle ne savait rien de lui, si ce n'est que c'était un bon orateur, et il n'avait aucuns droits sur elle, si ce n'est celui de lui sauver la vie. Et le pire dans l'histoire, c'est qu'il n'avait même pas prit la peine de ramener les sacs de vêtements neufs de Philomen ! Se levant de son lit, Philomen eut comme une demangeaison à l'épaule droite. Se retournant, elle se souvint de cette aile qu'elle avait presque oublié depuis l'incident. Bien, ce n'était pas pour opter en sa faveur, car ce n'était pas avec cette forme étrange plantée dans l'épaule qu'elle obtiendrait la permission de se rendre en ville.
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Des ... voyants ? Ted a laissé à Philomen un dossier semblable à celui volé il y a plusieurs années. Cette fois-ci, il l'intéréssait plus, car son âge lui permettait de comprendre de nombreuses choses. Elle devait se méfier, des humains possédaient une sorte de troisième oeil qui leur indiquait la race d'une personne, et cela fonctionnait même sur les hybrides. A priori, ils n'étaient pas nombreux mais l'inconnu n'avait pas réussi à savoir s'ils travaillaient ou non avec les anges ou démons ...
¤
Combien d'années passèrent ? Une trentaine au moins ... La punition fut rapidement levée, et la vie avec Ted devint plus passionnante. Il comprit que Philomen était attirée par le monde extérieur, et quelque fois, il l'accompagnait même dans le centre ville, lui donnant suffisement d'argent pour parvenir à ses besoins. Elle, de son coté, s'intéréssa à sa culture personnelle et apprit de nombreuses choses. Elle augmenta sa connaissance littéraire, s'intéressa aux mathématiques et aux autres sciences, tenta d'apprendre les langues importantes mais n'y montra guère d'intêret. En gros, elle voulut également connaitre ce qu'un humain de base connait, ceci étant le meilleur moyen de s'intégrer dans cette société. Les humains, inscouscients et tranquilles, elle les enviait presque par instant.
Son envie de se mêler à eux fut telle qu'elle alla même jusqu'à louer des vidéos modernes les montrant dans leur vie quotidienne, et fit qu'elle emmena une fois Ted acheter de quoi donner une ésthéthique plus sympathique à son appartement.
Philomen grandissait, et s'approchait à grands pas de l'âge adulte. Ses envies changèrent.
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Elle avait 122 ans. Un âge où l'envie de s'affirmer grandit, même si le lien qui l'unissait à Ted était similaire à celui liant une fille à son père. Philomen voulait rencontrer des hommes, profiter des délices de son âge. Et de plus en plus, elle voulait principalement gagner de l'argent. Elle avait quelques exceptionnelles occasions de sortir seule, et passer la quasi-totalité de son temps à voler, essayant par la même occasion d'améliorer son pouvoir.
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Philomen rêvait de fugue et d'évasion, elle rêvait d'une autre vie. Avant qu'elle ne puisse réaliser quoi que ce soit, les démons semblèrent l'entendre. Il faisait beau, un bel été pour Metropolis. La porte émit un son que jamais Philomen n'avait entendu : Celui de quelqu'un qui frappe. Ted sursauta, saisit son arme, ordonna à sa protegée de rester ici et partit ouvrir. A peine eut-il ouvert que de grands coups de feu se firent entendre. Ted s'écrasa au sol, la porte s'ouvrit à la volée. Deux hommes, sûrement pas des démons, ils ne seraient pas tout deux armés. Peut-être d'autres hybrides ? Quoi qu'il en soit, leur comportement laissa présager que Philomen devait aussi y passer. Seulement, désormais, elle savait qu'elle avait un avantage. Le plus difficle serait d'arriver à vaincre les deux.
L'idée lui vint lorsqu'elle jugea qu'ils étaient trop près d'elle. Elle se concentra sur celui qui semblait le plus idiot, et lui fit changer la vision de son partenaire. Philomen n'avoua jamais ce qu'elle lui avait fait voir, mais l'homme ensorcelé tira trois balles sur son partenaire. Lorsqu'il se retourna, appeuré, Philomen n'était plus là, mais il entendait le bruit de ses pas. Il tira à l'aveuglette, manquant l'hybride, et vit soudainement surgir deux balles du pistolet de sa première victime.
Philomen reconnut le visage du dernier mort. Un mafrat du coin, pillant pour voler et condamné à servir un homme cupide ... Si elle savait qu'il aurait été jusque tuer, elle l'aurait envoyé six pieds sous terre bien avant.
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Trois morts, de nombreux coups de feu, Philomen ne jugea pas intelligent de rester ici. Elle partit dans la chambre de Ted, prit avec elle la liasse de billets qu'il conservait et s'enfuit.
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Sa nouvelle vie était cent fois meilleur. Elle dormait chaque nuit dans un hotel, payant plus cher les gérants qui n'esayaient jamais de savoir si oui ou non elle était majeure. Le jour, elle volait ou achetait, profitant d'une garde robe dense mais qui rentrait difficilement dans sa superbe valise de peau.
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Cette vie de nomade dura deux années, avant la rencontre avec Joey. Joey ? Un humain de 19 ans qu'avait rencontré Philomen dans une soirée mondaine où il lui avait suffit d'ensorceler le passeur pour entrer. Il était beau, mais surtout riche. Le feeling passait bien entre eux, et Philomen se sentait enfin aimée. Cependant, elle ne pouvait goûter aux délices accessibles aux autres jeunes, son aile dans ledos ne l'aidant en rien. Elle l'aimait, oui, bof, il lui plaisait, mais il était lassant. Il n'avait pas envie d'échappée, lui préférait rester là à vivre bêtement dans son cercle mondain. Il offrait cependant de nombreux cadeaux à Philomen qui ne pouvait y rester indifférente, bien qu'elle savait que cela cachait la grande envie du jeune homme d'aller plus loin dans leur relation. Après deux mois en sa compagnie, il lui offrit même un petit appartement chic dans le centre ville. Tout les papiers étaient à son nom, parfait ! Il ne lui serait plus utile longtemps.
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Elle allait le quitter. Trois mois qu'elle vivait avec un homme qui ne changeait pas, qui aimait son train-train, c'était de trop, même pour une hybride. Elle lui avoua alors franchement et sans remords, en face de lui, qu'elle ne l'aimait plus. Il s'enerva, et l'insulta de "sale hybride".
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Il était un de ces voyants dont avait parlé Ted, dont la mort n'avait pas boulversé Philomen. Elle l'appréciait beaucoup, mais sa mort avait offert une nouvelle liberté à la jeune hybride. Pour en revenir à Joey, l'insulte lancée avait été de trop. Face au regard plein de haine que Philomen eut pour réponse, il lui expliqua qu'il savait tout, qu'il "les" voyait, qu'il "les" sentait, eux, les différents. Ce fut de trop. Philomen fouilla dans le fond de son sac, sortit le revolver volé, visa Joey, murmura un "désolé" indifférent et tira.
Au passage, elle prit les clés de la voiture de luxe du jeune homme qu'elle revendit à bon prix à un recelleur qui avait souvent l'occasion de la voir.
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L'appartement ne voyait Philomen que peu. Elle y dormait rarement mais y passait tout les matins, pour se vêtir, ce qui pouvait prendre des heures. Il était superbement amenagé et contenait toutes les richesse de Philomen, ce qui expliquait les nombreux systêmes de sécurité humains mis en place.
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Il n'y eut d'autres grands évenements dans la vie de Philomen jusqu'à ses 183 ans. Elle se forgea son caractère particulier et ne rencontra aucun autre démon. Elle vivait comme tout les humains, exposée au risque. Elle usa fréquement de son pouvoir qu'elle controlait parfaitement face à un homme.
Cependant, elle s'est recemment mis en tête qu'elle retrouverait sa mère, et est prête à se meler à ses semblables pour cela ... En plus de cela, l'aile qu'elle possède la gêne plus qu'autre chose étant donné la vie qu'elle veut mener. Elle devrait surement rencontrer de ses semblables pour cela, mais se la faire enlever decait être possible ...

par **Sandalphon** Sam 5 Jan - 22:24

Alors. ^^

C'est une très belle fiche, tout d'abord. =)

Il y a cependant quelques incohérences :
- Son aile : elle ne peut en aucun cas la cacher et elle ne peut pas disparaître à moins de la perdre définitivement (de l'arracher quoi). ^^' Pour cette même raison, il est improbable qu'elle puisse s'habiller tranquillement avec une robe légère... parce qu'elle ne peut pas cacher son aile (aucun hybride ne le peut). C'est handicapant, c'est sûr, mais en même temps la base des hybrides c'est qu'ils ne peuvent pas vivre facilement nulle part XD.
- Les démons ne sont pas vraiment portés technologie. Donc armes à feu, pas terrible.
- "L'inconnu", "l'inconnu"... et il est toujours inconnu, après trente, ou même soixante (?) ans de vie commune ? Il faudrait songer à lui donner un nom.

Sinon, c'est tout. ^^

par **Philomen** Lun 7 Jan - 20:09

Modifications apportées Smile

Pour ce qui est des démons, je n'ai aps mentionné d'attaque d'un démon armé à l'humaine ... J'ai précisé l'origine des assacins du fameux "inconnu" et lui ai trouvé un nom Smile

J'ai également réussi à faire rentrer l'aile de Philo' dans l'histoire, à vous de juger.

par **Frigan** Mar 8 Jan - 15:36

Très jolie fiche en effet. Moi ça me va Smile

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