Appartement de Philomen, centre ville

Cet homme qui l'avait aimé avait offert à Philomen quelque chose d'une grande valeur : Un petit appartement sympathique situé en plein centre-ville. Certes, il ne fait qu'une cinquantaine de m², mais son emplacement était idéal, et l'immeuble de pierre qui le soutenait était somptueux.

Il n'y a qu'un seul appartement au deuxieme étage, car il se trouve qu'à coté de celui-ci se trouvait la grande pièce remplie de casiers où chacuns des locataires pouvaient stocker les affaires encombrantes. L'appartement en question, c'est celui de Philomen.
La porte en bois est doublement verrouillée, et permet d'accéder à un appartement très joliment décoré. La pièce principale, dans laquelle on entre directement, est assez spacieuse malgré la taille reduite de l'appartement. Un coin cuisine très moderne est mit en retrait par un demi-mur, et une table pour deux de verre noire trône à ses cotés. L'espace repas ne joue que sur les tonalités noir/blanc, et le moindre objet doit reprendre l'idée de ses teintes.
Le coin salon lui est exclusivement blanc. Le parquet neuf est lui aussi de cette couleur dans cette pièce. Salon amenagé recement, haute technologie, même si cela n'intéresse que peu Philomen. On peut alors soit accéder à la coquette salle de bain turquoise ou à la chambre de Philomen.

Cette chambre, elle semble venue tout droit d'un conte de feu. Papier peint rose, immense lit couvert de coussins ou de peluches. Elle est remplie de toutes ces choses qui fascinent les enfants, mais qui fascinent surtout Philomen qui, par faute de n'avoir rien eu pendant son enfance, rattrape le temps perdu.

Les fenêtres datant de la construction de l'immeuble sont toutes recouvertes de rideaux empêchant de voir de l'extérieur .